Les invités du débat
- Marie-Guite Dufay (PS)
- Gilles Platret (LR)
- Julien Odoul (RN)
- Denis Thuriot (LREM)
- Bastien Faudot (GRS)
- Stéphanie Modde (EELV)
- Claire Rocher (LO)
Julien Odoul
« La hausse des impôts décidée par la majorité socialiste, c’est 279 ME de recettes en plus payées par le contribuable. »
En affirmant que la Région a encaissé 279 millions d’euros supplémentaires avec l’harmonisation des cartes grises, le leader de l’extrême droite manipule les chiffres…
Votée en 2017, l’impact de cette mesure était évalué à 15 millions d’euros par an supplémentaires pour les finances régionales. En réalité, sur les 4 années, l’impact de la mesure s’établit à… 54 millions d’euros.
Cette mesure a permis de dégager des marges de manœuvre qui ont été précieuses, notamment au moment de la crise sanitaire, pour développer des dispositifs de protection économique.
« 500 millions d’euros ont été injectés dans les quartiers les plus dangereux de la Région. »
Le chiffre est toujours aussi déconnecté de la réalité. La politique de la ville, c’est 40 millions d’euros au cours du mandat. Le plus grave reste l’insulte permanente de Julien Odoul vis-à-vis de celles et ceux qui vivent, habitent, travaillent, grandissent dans ces quartiers.
Dans les quartiers, Julien Odoul veut tout supprimer : les aides à la culture, aux associations sportives, aux associations travaillant au mieux vivre pour les habitants, à la rénovation urbaine…
Nous croyons en l’importance du soutien à la cohésion sociale dans notre Région.
« Rien n’a été fait pour Jacob Delafon. »
Quatre infos pour mieux comprendre le mensonge de Julien Odoul :
- Quoi ? Marie-Guite Dufay s’est investie pour sauver le dernier céramiste industriel de France.
- Comment ? En facilitant la reprise de Jacob Delafon par un groupe français alors que la délocalisation était actée et la destruction d’emplois validés.
- Combien ? 100 salariés sauvés grâce à l’action de la Région.
- Quand ? L’aide financière a été voté le vendredi 4 juin.
Julien Odoul était pourtant présent la semaine dernière lorsque Marie-Guite Dufay a présenté l’aide à Jacob Delafon en commission permanente. Problème de mémoire ?
Gilles Platret
« Les lycées ne sont toujours pas sécurisés. »
Si par cette affirmation, Gilles Platret entend que nous n’avons pas transformé nos lycées en bunkers, c’est exact. S’il entend que la Région n’a rien fait pour sécuriser les lycées, c’est faux…
La Région dépense 100 millions d’euros par an pour rénover et entretenir les lycées. Sur ces 100 millions, une partie va au renforcement de la sécurité des lycées, en fonction des besoins de ceux-ci et en fonction de leur localisation. Cela se traduit par le déploiement systématique d’alarmes de confinement et la mise en œuvre de mesures spécifiques en fonction de la situation de chaque établissement, principalement de 52 sites identifiés comme prioritaires par l’Etat (clôtures, modification des entrées, systèmes de surveillance…).
« Dans cette région il y a une sous-affectation des crédits sur le développement économique par rapport aux autres régions. »
Gilles Platret est le premier fan de Laurent Wauquiez, le très droitier président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Sauf que :
- Nous investissons plus que la Région AURA en faveur de l’économie si on rapporte le budget au PIB.
- Le budget régional en Bourgogne-Franche-Comté en faveur des entreprises est en hausse chaque année depuis 4 ans.
- Rien que pour 2020 c’est une augmentation de 126% pour faire face à la crise et sauvegarder nos commerces et nos emplois.
- Dès décembre 2020, Marie-Guite Dufay a mis en place le plan de relance le plus ambitieux de France rapporté au nombre d’habitants, adopté à l’unanimité, et donc par… la droite de Monsieur Platret.
A comparer des choux et des carottes, Gilles Platret nous fait devenir chèvre.
Denis Thuriot
« La Région n’a pas sur créer le lien entre université et entreprises. »
Face au désengagement de l’Etat et de la baisse des budgets nationaux, la Région multiplie ses investissements dans la recherche et l’innovation.
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- 100 entreprises soutenues.
- 150 millions d’euros consacrés à la recherche.
- 14 millions d’euros en 2021 pour mettre en place une stratégie entre allie la recherche publique, le monde académique au service du développement de l’innovation dans les entreprises
Un exemple qui devrait pourtant parler à Monsieur Thuriot : l’émergence de la filière hydrogène, née de la recherche fondamentale à Belfort, entraîne des retombées économiques jusqu’à… Magny-cours, à côté de Nevers, la ville dont il est maire.